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Les besoins...

Ou : La dissonance existententielle par projection de l'auto-identifié.

Voici ma perspective brute sur les besoins, leurs origines et leurs traductions en ancrage identitaires.

La valeur semble avoir davantage de signification en lien avec l'appropriation du besoin de l'autre (notamment dans la transmission du besoin personnel projeté vers l'autre a travers nos perceptions). La valeur étant une attribution positive de sens a une thématique subjective, peut être un filtre de la perception qu'on applique aux autres. Donc, on peut déformer notre propre regard de l'autre et des besoins de l'autre a travers nos valeurs. Idéalement, on devrait abandonner toute notion de valeurs pour observer l'autre clairement.

La valeur crée une tension. La tension crée une perception de besoin interne ou externe. Ce besoin est internalisé dans notre propre perception de soi-même, ou encore projeté sur l'autre.

Un porteur d'idée est en fait un porteur de valeurs qui accorde une vision avec volonté de la faire concrétiser en soi ou en l'autre.

Si j'abandonne toute notion du moi et que je me dissocie de mes propres valeurs, je deviens un véhicule potentiel pour les valeurs de l'autre (que je peux m'approprier sans en être conscient).

Si j'observe mes propres valeurs et les valeurs de l'autre sans leur accorder aucun poids, alors je peux rester inactif, léthargique, ou même "démotivé" (absence de motif de l'action).

L'incarnation de la valeur, consciemment, va générer la perception de besoins.

L'interiorisation inconsciente des besoins va générer un mouvement non contrôlé (automatique, dans un sens).


Le questionnement de soi permet de maintenir une direction personnelle volontaire (ou absence de direction, selon notre volonté).

La volonté, sans valeurs (sans notion positives attribuée a des sens - donc distance active avec les sens interprétatifs) peut être un mode d'observation sans poussée interne, car dissociée du moteur des besoins.

L'auto-identification à soi comme être matériel peut générer des intérêts en apparence égoïstes (mais prévisibles). Tendis que l'auto-identification au groupe peut générer des besoins perçus proches de l'aliénation. L'auto-identification a la vie, a l'existence, peut générer des besoins qui sont davantage étendus, qui peuvent être vague et fluctuant, ce qui peut être un peu imprévisible si la personne manque de logique interne. Si la logique est appliquée a une décentration de l'auto-identification, ce qui peut être nourrit est ce qui nourrit la vie, ensuite le comportement dépendra du contexte et des connaissances.

Dans ma perspective, les valeurs n'existent pas ultimement. Elles sont soit choisies, ou subies (positivement ou négativement, ou de façon neutre, en fonction de plusieurs détails).

Il y a les actions et le contexte, la vision et notre évaluation des effets... La beauté est subjective (et c'est un des critères les plus neutres pour évaluer les valeurs), malgré sa subjectivité, puisque ce n'est pas une valeur, c'est un outil de discernement. La valeur ne peut pas servir a discerner la validité d'une valeur, car elle est déjà entachée.

J'ai même une autre hypothèse que je trouve très intéressante : la souffrance vient de l'emprisonnement inconscient dans un raisonnement circulaire de comparaison de réel avec les valeurs subjectives qui ne donnent pas un reflet claire du vécu (par contamination du regard interne appliqué sur l'externe) et à cause de l'auto-identification en lien avec ces valeurs.

Ça revient a dire : je ne suis pas ce que j'observe, et j'en souffre.

J'appellerais ça, la dissonance existententielle par projection de l'auto-identifié.